Lorsque qu’aucun élément objectif ne permet de dire que le père représente un danger pour l’enfant, l’intérêt de l’enfant commande que soit accueillie la demande de droit de visite et d’hébergement de son père.
(Cass Civ1, 12 octobre 2011, pourvoi n°10-20741).
En 2010, 20 % des enfants dont les parents divorcent ont bénéficié d'une résidence alternée contre 11,5 % en 2004, 13,2 % en 2005, 13,5 % en 2006, 14,8 % en 2007, 16 % en 2008, 16,9 % en 2009. La différence de la proportion de résidence alternée selon la nature de l'affaire - divorce ou séparation - est notamment due à la part importante de procédures de divorce par consentement mutuel dans lesquelles les parents décident d'un commun accord de mettre en place une résidence alternée pour leurs enfants.
(http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-125239QE.htm)
Le 26 septembre 2013, les juges parisiens ont décidé d’instaurer une résidence alternée, les enfants demeurant dans le domicile familial et les parents y résidant alternativement chacun pendant une semaine.
Les juges ont tenu compte de la nécessité de maintenir le cadre de vie des cinq enfants dans un appartement suffisamment spacieux, qu’aucun des parents ne pourrait seul retrouver, de conserver cet environnement favorable à leur épanouissement et du fait que les parents pourront, s’ils le souhaitent, se partager alternativement l’appartement dont ils sont propriétaires (…) dans le même arrondissement durant la procédure de divorce ».
(AJ Famille, novembre 2013, page 595)
La part de la résidence alternée est de 21 % pour les divorces et de 11 % pour les parents non mariés.
(Décisions de 2012, AJ Famille, février 2015, p74)
Dans 57 % des cas, le juge fixe, pour le parent chez qui l'enfant ne réside pas à titre principal, un droit de visite et d'hébergement dit "classique", soit un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
(Décisions de 2012, AF Famille, février 2015, p75)
La durée de cette mesure doit être précisée:
"Attendu qu'après avoir relevé que, le placement de l'enfant étant levé, il incombait au juge aux affaires familiales de mettre en place le droit de visite de Mme Y..., l'arrêt décide que ce droit s'exercera selon les mêmes modalités que celles fixées par le juge des enfants en termes de durée, soit à raison de deux heures par mois, la mission d'exercice étant confiée à l'ADSEA La Presqu'Ile 16 rue Nicolaï à Lyon, laquelle organisera ces rencontres selon calendrier à définir avec les parents ;
Qu'en statuant ainsi, sans préciser la durée de la mesure, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;"
C.Cass, 1ère Civ, 28 janvier 2015, N° de pourvoi: 13-27983
La Cour européenne des droits de l’homme confirme sa position sous l’angle de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme en matière de liens familiaux de grands-parents avec leurs petits-enfants.
CEDH, 20 janvier 2015, n°107/10, Manuello et Nevi c. Italie
(http://www.dalloz-actualite.fr/actualites/civil/famille-personne)
21 % des divorces et 11% des séparations de parents non mariés.
AJ Famille, mars 2015, page 125
Le droit de visite et d’hébergement « classique », un week-end sur deux et la moitié des vacances représentait 57 % des décisions en 2012.
AJ Famille, mars 2015, page 126
AJ FAMILLE, Avril 2015, p214
Le juge qui décide de l'exercice d'un droit de visite dans un espace de rencontre (lieu neutre) doit en fixer les modalités, soit la durée de la mesure et la périodicité et la durée du droit de visite.
CCass, 1ère civ, 10 juin 2015, n°14-12592, AJ FAMILLE Juillet Août 2015, page 398
La proposition de loi relative à la protection de l'enfant actuellement en discussion au Parlement (art. 6 bis) prévoit d'exiger du Juge aux Affaires Familiales de motiver spécialement sa décision lorsqu'il souhaite organiser un droit de viste et d'hébergement au profit d'un des deux parents dans un espace de rencontre dans un contexte de violence entre les parents.
AJ Famille, octobre 2015, page 518 à 520, Com. E. Bazin
Détermination du rattachement fiscal des enfants en cas de résidence alternée.
Civ.1re, 9 septembre 2015, obs. S. Thouret
AJ FAMILLE, novembre 2015 p 564
TGI Lille, 2 novembre 2015, n°15/00021
AJ FAMILLE, Décembre 2015, page 690
Obligation pour le juge de fixer les modalités du droit de visite et d'hébergement sans possiblité de délégation de cette tâche à la volonté du mineur.
Cass, 1ère civ, 2" septembre 2015, n°14-22636
Gazette du palais - n°1 - p 71
Cass, 1ère civ, 9 septembre 2015, n°14-23687
Gazette du palais - n°1 - p 73
Un droit de visite peut être accordé à la compagne de la mère ayant participé à un projet parental commun, sur le fondement de l’art. 371-4, al. 2, c civ. dès lors qu’il est conforme à l’intérêt de l’enfant et qu’il lui permet, notamment, d’avoir accès aux circonstances exactes de sa conception, de sa naissance et des premiers temps de son existence. (Cour de cassation, 1ère civ., 13 juillet 2017, n°16-24.084.)
(AJ Famille Septembre 2017 - p. 479)
Loi sur la résidence alternée :
Le vote de la loi sur la résidence alternée risque de devoir attendre encore plusieurs mois. Seuls 10 amendements sur les 42 ont été examinés par l’assemblée nationale. Il ne s’agit pas de généraliser la garde alternée, l’intérêt du texte étant essentiellement symbolique.
Sources :
http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/01/la-loi-sur-la-residence-alternee-pourrait-rester-en-suspens-jusqua-mai-2018_a_23293794/
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/12/01/l-examen-de-la-loi-sur-la-residence-alternee-des-enfants-s-arrete-a-mi-chemin_5222916_823448.html
Le 15 février 2018
Les difficultés relationnelles entre les parents et les grands-parents sont insuffisantes pour faire échec aux droits des enfants à entretenir des relations personnelles avec leurs ascendants.
L'intérêt des enfants ne fait pas obstacle à ce droit.
Cass, Civ 1ère, 13 décembre 2017
Lexisnexis-Droit de la famille- n°4-Avril 2018 p 38
Lexisnexis-Droit de la famille- n°4-Avril 2018 p 40